logo SBA

ETD

Archivio digitale delle tesi discusse presso l’Università di Pisa

Tesi etd-06142010-184902


Tipo di tesi
Tesi di laurea specialistica
Autore
MOSCA, ILARIO
Indirizzo email
ilariomosca@gmail.com
URN
etd-06142010-184902
Titolo
< . bisogna ch'el negotio sia trattato mercantilmente >. Banchieri fiorentini e finanziamenti alla corona di Francia (1549-1561)
Dipartimento
LETTERE E FILOSOFIA
Corso di studi
STORIA E CIVILTA'
Relatori
relatore Prof. Angiolini, Franco
Parole chiave
  • XVI secolo
  • grand parti
  • banchieri fiorentini
  • Francia
  • Lione
  • intermediazione finanziaria
  • Enrico II
  • finanziamento
  • prestiti
Data inizio appello
01/07/2010
Consultabilità
Non consultabile
Data di rilascio
01/07/2050
Riassunto
L’objet principal de mon mémoire est le rapport entre les banquiers florentins et le financement de la couronne de France au milieu du XVIe siècle. J’ai d’abord reconstruit le cadre des événements à partir de la littérature sur le sujet, en en soulignant les éléments principaux. J’ai, ensuite, passé en revue les narrations contemporaines et l’historiographie moderne pour mener une critique à la fois des témoignages qui ont été pris comme sources et des recherches historiques qui se sont intéressées à la présence italienne à Lyon ; il s’agit d’une historiographie finalement peu attentive aux conséquences des lacunes documentaires françaises, engagée depuis les années 1960 dans la récolte de séries statistiques de longue durée pour démontrer des thèses qui restaient redevables des sources narratives plutôt que de celles produites par les acteurs historiques eux-mêmes.
Afin d’analyser les activités des banquiers florentins, j’ai concentré ma recherche sur leurs traces ; après une enquête dans les archives italiennes et françaises, je me suis aperçu de l’extrême richesse d’informations que le chercheur peut obtenir à partir des écritures privées et comptables, informations qui sont absentes des sources publiques et notariées françaises. Grâce à l’étude d’une documentation comptable nouvelle, judiciaire et notariée, j’ai pu analyser le « Grand Parti de Lyon » du point de vue des operateurs économiques et des « micro-prêteurs » intéressés. Ces sources montrent que l’engagement réel des banquiers souscripteurs d’emprunts royaux pouvait être presque nul, dessinant une pratique des affaires différant de la recherche du maximum de profits ; une gestion très ramifiée de la collecte de capitaux rendait possible à tout fonds, par plusieurs niveaux d’intermédiations, d’être potentiellement empruntable au roi de France. Cela permettait aux banques de proposer à leurs clients un service financier au profit sûr pour les intermédiaires et qui trouvait dans les expériences des Monti italiens des bases techniques très solides. En comprenant mieux la position des banquiers florentins par rapport aux crédits de la couronne de France au milieu du XVIe siècle, il est possible d’envisager une redéfinition du rapport entre banque et finance italiennes en France dans la seconde moitié du XVIe siècle ; la façon de gérer la faillite du Grand Parti de la part de certains Florentins – j’ai étudié le cas d’Annibale Rucellai – montre l’existence de réseaux politico-financiers très importants, encore profondément liés au monde de la banque lyonnaise et, par cette voie, au marché international des capitaux.
La découverte d’une liste complète de souscripteurs des titres de crédit du Grand Parti m’a permis d’esquisser une étude prosopographique de ce groupe ; les premiers résultats montrent la coexistence d’éléments politiques, religieux et économiques qui rendent dangereuse toute simplification.
J’ai, pour finir, analysé le fonds Martelli comme point de départ exceptionnel pour une étude cohérente sur la présence italienne à Lyon et son importance pour la France et l’Europe de la seconde moitié du XVIe siècle.
File