Tesi etd-06032006-212956 |
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Tipo di tesi
Tesi di laurea vecchio ordinamento
Autore
Anzani, Patrizia
Indirizzo email
patrizia.anzani@poste.it
URN
etd-06032006-212956
Titolo
Raymond Devos, jongleur de mots
Dipartimento
LINGUE E LETTERATURE STRANIERE
Corso di studi
LINGUE E LETTERATURE STRANIERE
Relatori
relatore De Jacquelot Du Boisrouvray, Hélène Marie
relatore Prof.ssa Bidaud, Françoise
relatore Prof.ssa Bidaud, Françoise
Parole chiave
- artiste
- calembour
- cirque
- clown
- comique
- fantaisie verbale
- jeux de mots
- jongeur
- monologue
- monologuiste
- raymond devos
- théâtre
- traduction
Data inizio appello
22/06/2006
Consultabilità
Parziale
Data di rilascio
22/06/2046
Riassunto
RAYMOND DEVOS, JONGLEUR DE MOTS
Raymond Devos (qui, malheureusement, vient de disparaître le 15 juin dernier) était un artiste complet et polyédrique, l’un des plus connus et appréciés parmi les comiques français contemporains. Sa célébrité a même dépassé les limites de la France, pour atteindre d’autres pays francophones : tout d’abord la Belgique, où il est né, puis le Québec et la Suisse. Tout comme les français, nous avons été fascinés par cet artiste qui recèle en soi les qualités hétérogènes d’un ménestrel moyenâgeux, d’un clown jongleur et bouffon, d’un fantaisiste verbal extraordinaire. Sa renommée a atteint son apogée dès la fin des années 1950, jusqu’aux années 1980, et continue jusqu’à nos jours. En dépit de son succès, un nombre étonnement très limité d’ouvrages biographiques et surtout critiques ont été publiés à son égard. Avec cet ouvrage, nous nous sommes donc aventurés dans un terrain quasiment inexploré, surtout pour ce qui concerne l’aspect strictement linguistique.
Pour introduire le discours sur Raymond Devos, nous avons commencé par esquisser le phénomène complexe du comique, en délinéant à grands traits les tendances des théories principales du passé. Nous nous sommes arrêtés sur le concept de distanciation, autour duquel pivotent plusieurs théories sur le comique, sur la définition du comique littéraire et sur la différence entre tragédie et comédie. Nous avons conclu ce rapide excursus avec une digression sur le mécanisme neurophysiologique du rire, puisque cet aspect (avec la manifestation proprement physique du rire) nous a semblé le seul élément invariable et universel dans un phénomène protéiforme comme le comique, dont les définitions ne sont jamais définitives ou exhaustives. De récentes découvertes et de nouvelles techniques d’investigation dans le domaine de la neurophysiologie ont permit d’éclairer les connaissances sur le fonctionnement du cerveau. Ce qui n’a pas manqué de projeter les théories sur le comique dans une nouvelle perspective.
Au cours de sa carrière, la modalité privilégiée par Devos pour exprimer tout son talent comique a été principalement le monologue, au théâtre et à la télévision. Nous avons donc fait une brève digression sur ce “genre” littéraire et théâtral, ses origines et ses protagonistes, ainsi que sur la fantaisie verbale et la fatrasie, dont les techniques langagières et la structure nous rappellent celles présentes dans les monologues devosiens.
La figure du clown et le cirque ont frappé l’imaginaire du jeune Raymond Devos, qui en est resté influencé pendant toute sa carrière artistique. Pour terminer le discours introductif qui précède l’étude spécifique sur Raymond Devos, nous avons donc parlé de ces deux éléments, et des modalités générales du comique multiforme de cet artiste. L’image d’un "jongleur de mots", couramment liée au nom de Devos, s’adapte fort bien à la définition de cet artiste, puisque son humour se fonde principalement sur un comique verbal (jeux de mots et calembours exploitant surtout les ressources phonétiques et polysémiques des mots), mais elle est incomplète, car elle ne tient pas compte des autres éléments qui déclenchent le rire, présents dans ses spectacles : les différents et disparates instruments dont il joue habilement et qui font partie intégrante de ses spectacles, les numéros de prestidigitation et de jonglage (au sens littéral du mot), ses gestes, sa maîtrise de la mimique et des temps (les grimaces, les expressions du visage, le rythme du discours, les pauses et les regards qu’il dispense au public avec un formidable savoir-faire).
Nous sommes ensuite passés à l’analyse de la forme, de la structure et des contenus des monologues de Raymond Devos, analyse qui précède la traduction de onze monologues parmi ceux que nous avons réputé les plus représentatifs de l’œuvre de Devos.
A chaque traduction nous avons fait suivre un commentaire qui, vis-à-vis des difficultés rencontrées, cherche à dévoiler les ressorts et les techniques langagières qui font du comique devosien un comique subtil, unique et efficace.
Raymond Devos (qui, malheureusement, vient de disparaître le 15 juin dernier) était un artiste complet et polyédrique, l’un des plus connus et appréciés parmi les comiques français contemporains. Sa célébrité a même dépassé les limites de la France, pour atteindre d’autres pays francophones : tout d’abord la Belgique, où il est né, puis le Québec et la Suisse. Tout comme les français, nous avons été fascinés par cet artiste qui recèle en soi les qualités hétérogènes d’un ménestrel moyenâgeux, d’un clown jongleur et bouffon, d’un fantaisiste verbal extraordinaire. Sa renommée a atteint son apogée dès la fin des années 1950, jusqu’aux années 1980, et continue jusqu’à nos jours. En dépit de son succès, un nombre étonnement très limité d’ouvrages biographiques et surtout critiques ont été publiés à son égard. Avec cet ouvrage, nous nous sommes donc aventurés dans un terrain quasiment inexploré, surtout pour ce qui concerne l’aspect strictement linguistique.
Pour introduire le discours sur Raymond Devos, nous avons commencé par esquisser le phénomène complexe du comique, en délinéant à grands traits les tendances des théories principales du passé. Nous nous sommes arrêtés sur le concept de distanciation, autour duquel pivotent plusieurs théories sur le comique, sur la définition du comique littéraire et sur la différence entre tragédie et comédie. Nous avons conclu ce rapide excursus avec une digression sur le mécanisme neurophysiologique du rire, puisque cet aspect (avec la manifestation proprement physique du rire) nous a semblé le seul élément invariable et universel dans un phénomène protéiforme comme le comique, dont les définitions ne sont jamais définitives ou exhaustives. De récentes découvertes et de nouvelles techniques d’investigation dans le domaine de la neurophysiologie ont permit d’éclairer les connaissances sur le fonctionnement du cerveau. Ce qui n’a pas manqué de projeter les théories sur le comique dans une nouvelle perspective.
Au cours de sa carrière, la modalité privilégiée par Devos pour exprimer tout son talent comique a été principalement le monologue, au théâtre et à la télévision. Nous avons donc fait une brève digression sur ce “genre” littéraire et théâtral, ses origines et ses protagonistes, ainsi que sur la fantaisie verbale et la fatrasie, dont les techniques langagières et la structure nous rappellent celles présentes dans les monologues devosiens.
La figure du clown et le cirque ont frappé l’imaginaire du jeune Raymond Devos, qui en est resté influencé pendant toute sa carrière artistique. Pour terminer le discours introductif qui précède l’étude spécifique sur Raymond Devos, nous avons donc parlé de ces deux éléments, et des modalités générales du comique multiforme de cet artiste. L’image d’un "jongleur de mots", couramment liée au nom de Devos, s’adapte fort bien à la définition de cet artiste, puisque son humour se fonde principalement sur un comique verbal (jeux de mots et calembours exploitant surtout les ressources phonétiques et polysémiques des mots), mais elle est incomplète, car elle ne tient pas compte des autres éléments qui déclenchent le rire, présents dans ses spectacles : les différents et disparates instruments dont il joue habilement et qui font partie intégrante de ses spectacles, les numéros de prestidigitation et de jonglage (au sens littéral du mot), ses gestes, sa maîtrise de la mimique et des temps (les grimaces, les expressions du visage, le rythme du discours, les pauses et les regards qu’il dispense au public avec un formidable savoir-faire).
Nous sommes ensuite passés à l’analyse de la forme, de la structure et des contenus des monologues de Raymond Devos, analyse qui précède la traduction de onze monologues parmi ceux que nous avons réputé les plus représentatifs de l’œuvre de Devos.
A chaque traduction nous avons fait suivre un commentaire qui, vis-à-vis des difficultés rencontrées, cherche à dévoiler les ressorts et les techniques langagières qui font du comique devosien un comique subtil, unique et efficace.
File
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01_INTRO.pdf | 44.14 Kb |
03IntroTrad.pdf | 50.79 Kb |
03_CONCLUSION.pdf | 31.00 Kb |
06Bibliographie.pdf | 66.93 Kb |
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